démarche artistique
La photographie peut être un art poétique.
Que se passe-t-il au delà de ce que l’on croit voir, comme ça, juste en passant ?
Avoir cru voir ou avoir voulu croire ?
Que se passe-t-il au delà de ce que l’on croit voir, comme ça, juste en passant ?
Avoir cru voir ou avoir voulu croire ?
Mes photos tentent de raconter une histoire, peut-être une poésie de l’intimité. Chacune est unique, alors je les traite de manière chaque fois singulière.
En me promenant de rives en rives, de trottoirs en trottoirs, de villes en villes, de régions en régions, qu’aurais-je cru voir ? Nous vivons essentiellement dans un monde humain même devant un paysage naturel. Les reliances sont partout. Elles génèrent des intimités entre les êtres, passant souvent inaperçues lorsqu’on marche vers nos buts matériels dans la journée.
Il existe vraiment un monde où le silence bruisse entre deux claquements, deux rafales de vent, deux passages de voitures, deux conversations, deux sirènes, deux métros … Ce silence irrigue les êtres, les illumine juste un instant, ravivant une sorte de profond désir de vivre.
A cet instant, la lumière ne vient plus de l’extérieur mais de l’intérieur. Les basses lumières deviennent alors celles du silence retrouvé.
Aujourd’hui, et depuis 3 ans je suis revenu à la photographie d’auteur “à plein temps”. J’ai renoué à travers les techniques du numérique et j’ai très vite réalisé que les visions que je pouvais avoir en tête pouvaient se réaliser plus aisément en les utilisant.
Ancien parisien vivant aujourd’hui en Bretagne, après une vie professionnelle intense à Paris, je suis devenu promeneur solitaire au gré des hameaux, des vallons, des quartiers périphériques, des baies et des pointes de littoral … le cri des goélands au-dessus du vrombissement du tracteur fouillant la terre, m’a donné l’idée tenace que tout se relie, que tout est interdépendant, que personne n’est seul mais que peu le savent.
Ancien parisien vivant aujourd’hui en Bretagne, après une vie professionnelle intense à Paris, je suis devenu promeneur solitaire au gré des hameaux, des vallons, des quartiers périphériques, des baies et des pointes de littoral … le cri des goélands au-dessus du vrombissement du tracteur fouillant la terre, m’a donné l’idée tenace que tout se relie, que tout est interdépendant, que personne n’est seul mais que peu le savent.